Voici une histoire raportée avec talent par Tuscelan. Il a retrouvé quelque part (il refuse de me dire où, le bougre), les récits de plusieurs voyageurs....
Le premier de ces voyageurs se nome Falstaf Thorkinson. Un nom pas très asiatique, me direz-vous, mais cela s'explique par le fait que ses parents sont issus d'un autre continent et qu'ils se sont installés, peu avant la naissance de Falstaf sur Nordrock.
Ce dernier s'est très vite imprégné des traditions de cette île, et il développa un sens de l'honneur aiguisé, espérant un jour devenir Samouraï, pour pouvoir se rendre sur Eikwanda, combattre pour l'honneur des nordrims.
Son périple commença à l'ombre des cerisiers en fleurs, près d'un petit temple, baigné d'une musique zen, appelant à la méditation. L'harmonie de la nature et sa beauté invitait à l'introspection. Il s'agenouilla donc et se mit à réfléchir. L'illumination vint quand il rencontra Daeru Cendre qui lui conseilla de se rendre à la ville la plus proche afin de parler au vénérable maître du phare.
Avant de déboucher dans ce fleuron de l'architecture japonaise, Falstaf fit un détour par le magazin de vêtement fin ! Là il acheta une robe de soie, dans laquelle il se trouvait plus présentable. Ensuite il passa par chez le forgeron. Il refusa d'acheter les katanas, armes traditionnels du samouraï, préférant acheter une bonne vieille hache, semblable à celle que maniait son père en arrivant sur ces terres. En se dirigeant vers le phare, il croissa le chemin du Ronin, un personnage à l'allure louche, manquant totalement d'éducation et osant demander au Sensei Daeru ce qu'était un homme de si petite taille (Falstaf est un nain). Falstaf se retint de laver cet affront à son honneur dans le sang, ne voulant pas perturber l'harmonie des lieux.
Il laissa donc ces personnes sur place, et pénétra dans le phare. A l'éatge, il trouva le vénéré maître qui lui dit que pour pouvoir embarquer vers Eikwanda, il lui fallait réussir l'entraînement au dojo.
Dans cette salle d'arme, le maître lui apprit qu'il ne lui dispenserait cet enseignement que si il pouvait se présenter vétu du kimono traditionnel.
Une enquête apprit à Falstaf que de telles pièces n'étaient pas vendues, mais fabriqués par des moines vivant dans un monastère perdu dans les Montagnes,.............
Il se mit donc en route vers les Montagnes, bien décidé à trouver ce monastère. Il commença son ascension, ne sachant pas où trouver cette communauté. Il passa sa première nuit près d'un feu menaçant à tout moment de s'éteindre sous les rafales du vent glacé. Au loin il entendait les hurlements d'une meute de loups. Vers trois heures du matin, il se réveilla en sursaut !
Son instinc de guerrier lui faisait présentir la présence d'un danger imminent. Il saisit sa hache et scruta l'obscurité ! Des yeux jaunes ! Une paire d'abord, puis deux, une multitude qui le cernait ! Il affermit la prise sur le manche de sa hache, attendant la curée ! Un abboiement, un énorme loup noir qui s'élance, les réflexes du guerrier pour esquiver l'attaque et le coup de hache qui projete l'animal à plusieurs mètres, mort. Ensuite le trou noir, la folie guerrière s'emparant de son esprit. Lorsque le soleil se leva, illuminant les montagnes d'une couleur rouge sang, iréelle, il regarda les vestiges du combat. Des cadavres de loups gisaient à ses pieds. Il était couvert de sang, le sien et celui des bêtes.
Hagard, il se remit en route, remerçiant les Kamis de l'avoir préserver. Après une demi journée de marche, il arriva au pied d'un escalier, creusé dans le flanc de la Montagne, il le gravit et déboucha devant le Monastère....