Voici un poème des temps ancien, chanté par le barde bien connu: Mante
Nous arpentions le désert
Celui d'Eikwanda
Pas si loin de la mer
Nous marchions tout les trois (ou quatre je ne puis plus le dire)
Rien ne nous résistait
Nous avions traversé la jungle
Sans aucune difficulté
Clouant les monstres avec de grosses épingles
Quelque peu épuisés
Nous décidâmes de nous reposer
Et un feu fut allumé
Soudain l'un d'entre nous cru voir
S'approcher à grands pas
Une créature, d'âme noire
Un loup ou quelque chose de ce goût là
On bondit, on s'agite
On sort les épées plantées en terre
Comme dans chaque mythe
On se prépare à la guerre
Et soudain la créature disparaît
Nous laissant désabusés
Croyant avoir tous rêvés
Ne relâchant pas son attention
Un homme crie soudain
Préparez vous à faire front
Ces créatures ne supportent aucun frein
En effet lorsqu'on la revoit
Elle est dans notre dos
Accompagnée ma foi
De camarades d'assaut
L'attaque arrive enfin
Il fallut bien qu'elle vînt
On blesse celui là on en tue un
Les autres s'enfuient
Sous une grêle de traits
Cette troupe encore amoindrie
Par nos bons archers
Alors nous les voyons
D'autres créatures étranges
D'humain, même pas le tronc
Ils tiennent un cadavre et le mangent
On en distingue deux
N'ayant pas peur pour si peu
Nous chargeons les affreux
On dirait des méduses
Elles sont blessées
Tandis que les traits fusent
Elles finissent pas tomber
Elle se montre alors
On ne voit que le haut du corps
Mais c'est synonyme de mort
Elle attaque, l'un tombe
L'autre empoisonné
Tente en grande trombes
De faire un retrait
Ne pouvant plus courir
Il se prépare à affronter son destin
Au combat, il veut mourir
L'honneur en son sein
Rien ne touche la bête
Tandis qu'elle, frappe à la tête
Du casque, elle arrache la crète
Soudain, une flèche fatale
Vient tout sauver
Un trait léthal
Et la voici tombée
On est heureux
Mais on oublie pas le mort
On ne sait jamais
On peut tomber, on est pas si fort...